Pourquoi mangeons-nous des produits de la mer ? C’est une question assez simple : après tout, nous prenons des décisions alimentaires plusieurs fois par jour. Mais bien que la grande variété d’aliments que nous pouvons facilement nous procurer ne cesse de se développer à un rythme effréné, le poisson reste une catégorie alimentaire florissante, caractérisée par une hausse de la consommation à long terme. En effet, notre consommation mondiale de produits de la mer atteint désormais plus de 20,5 kg par personne, et devrait s’élever à 21,3 kg d’ici 2027.
Chez Pittman Seafoods, nous pensons que le succès des produits de la mer repose essentiellement sur leur capacité à répondre précisément aux nouvelles priorités des consommateurs. Ainsi, outre qu’ils comprennent un incroyable éventail d’espèces et de produits pouvant être préparés de multiples façons pour notre plus grand plaisir, les produits de la mer remplissent également de nombreuses autres exigences que nous considérons désormais comme essentielles en tant que consommateurs, dont les secteurs cruciaux de la santé humaine et de celle de la planète.
Poisson versus viande
Pour la plupart d’entre nous, manger sainement est devenu d’une importance capitale ; c’est un moyen de vivre longtemps et de manière épanouie. À cet égard, ce n’est un secret pour personne que le fait de consommer du poisson, notamment les espèces riches en oméga-3 à chaîne longue, fait partie intégrante d’un mode de vie sain. Il a été prouvé que ces acides gras diminuent l’inflammation et contribuent à réduire le risque de maladies chroniques telles que les maladies cardiaques, le cancer et l’arthrite. Ils jouent également un rôle important dans le développement et la bonne santé du cerveau. Inversement, il est largement admis qu’un régime alimentaire comprenant trop de viande rouge et transformée peut être néfaste pour la santé, notamment lorsque les produits sont riches en graisses saturées.
Choisir de manger du poisson plutôt que de la viande est également bénéfique pour l’environnement. Les poissons n’émettent pas de gaz à effet de serre, ce qui n’est pas le cas des porcs et ruminants d’élevage (tels que le bétail, les moutons et les chèvres) : les porcs produisent en effet de l’ammoniac et les ruminants, du gaz méthane. À l’échelle mondiale, ces gaz comptent parmi les principaux responsables du réchauffement climatique. Parallèlement, la déforestation à grande échelle en vue d’alimenter le bétail et l’agriculture intensive aggravent les émissions de gaz à effet de serre.
La pêche n’ayant besoin ni de terres cultivables, ni des soins apportés au bétail, les produits de la mer pêchés dans la nature ont également tendance à avoir une empreinte carbone bien plus réduite que d’autres protéines animales. De même, les produits de la mer d’élevage, élevés via une série de systèmes aquacoles, présentent une faible empreinte carbone, ce secteur étant également considéré comme le générateur de protéines le plus efficace au monde.
Production responsable
Mis à part le fort lien culinaire, émotionnel et social que de nombreux d’entre nous ont avec les produits de la mer, ces derniers offrent également l’un des moyens les plus viables pour garantir la sécurité nutritionnelle au niveau mondial. Actuellement, le poisson et les fruits de mer ne représentent que 7 % des protéines consommées dans le monde, alors que seuls 2 % des aliments que nous mangeons proviennent de la mer. Et tout cela en dépit du fait que nos océans couvrent plus de 70 % de la surface de la Terre.
Comme la populations mondiale devrait atteindre les 10 milliards d’individus à l’horizon 2050, le défi consistant à savoir de quelle manière offrir à tout un chacun une alimentation saine dans les limites de notre planète devient chaque jour plus prégnant. En se basant sur leur contribution actuelle, il est clair que les produits de la mer ont la possibilité de devenir l’un des systèmes alimentaires les plus efficaces et durables pour l’être humain et la planète. D’ailleurs, les experts les ont déjà identifiés comme étant la seule source de protéines capable de répondre aux besoins futurs et croissants de la population.
Hausse de la consommation
Cependant, à l’heure actuelle, et malgré une augmentation constante de la consommation, nous ne mangeons toujours pas assez de poisson. La plupart des organisations de santé recommandent d’inclure du poisson ou des produits de la mer dans notre régime alimentaire au moins deux à trois fois par semaine afin de veiller à ce que notre corps reçoive la quantité requise d’oméga-3, mais on estime qu’à peine 50% de la population atteignent cet objectif de base.
Toutefois, la société étant de plus en plus concernée par l’origine de sa nourriture, par la manière dont elle est produite et par l’impact de cette production, les produits de la mer ont l’opportunité de pallier cet échec mondial. Ils sont idéalement placés pour conquérir un nombre sans cesse croissant de consommateurs, en forçant ces derniers à se poser la question de savoir pourquoi nous devrions manger des produits de la mer au lieu de pourquoi mangeons-nous des produits de la mer.
Comments