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Profiter des saisons avec le crustacé le plus apprécié au monde 3 minutes

  Août 26, 2014

Peu d’aliments sont capables de déclencher autant d’enthousiasme que le homard. Bien qu’il ne soit pas le fruit de mer le plus appétissant d’un point de vue esthétique, ce roi des crustacés est universellement convoité pour sa chair riche, juteuse et au goût sucré.

 

Les homards que les consommateurs connaissent le mieux sont les variétés américaines et européennes à pinces, à savoir l’Homarus americanus et l’Homarus gammarus. Tous deux sont des espèces qui vivent en eau froide, de chaque côté de l’océan Atlantique Nord.

Des captures florissantes
Des deux espèces, l’americanus du Canada et d’Amérique du nord-est est de loin le plus abondant, ce qui a également fait de lui le homard le plus prisé et le plus abordable en Europe ainsi qu’au sein des marchés intérieurs des pêcheurs.
Comme c’est le cas pour la plupart des pêches commerciales, les débarquements de homards sont le principal indicateur d’abondance et, au cours des dernières décennies, on a assisté à une forte hausse des captures. De 2002 à 2012, les débarquements au Canada et aux États-Unis ont augmenté de 70 pour cent, pour atteindre respectivement 72 000 tonnes métriques et 65 000 tonnes métriques. Par conséquent, le homard est l’un des produits de pêche les plus rentables en termes d’exportation pour les deux pays.

Saisons & durabilité
Malgré ses enjeux importants, la pêche reste très artisanale et ce facteur contribue de façon notable à la durabilité de cette dernière. Les homards sont capturés à l’aide de pièges munis d’appâts, placés sur les fonds marins. Les petits bateaux vident chaque piège tous les matins, excepté le dimanche, puis transportent les homards vivants vers des usines locales aux fins de transformation.
Bien que la procédure de capture soit la même dans les deux pays, les pêcheurs exercent leurs activités durant deux périodes très différentes de l’année, à savoir au printemps pour le Canada et en automne pour le Maine. C’est à l’intérieur de ces créneaux que les acheteurs sont les plus actifs. Leur but consiste à garantir une quantité suffisante de homards d’excellente qualité afin d’être en mesure de fournir des stocks réguliers à leurs clients, et ce tout au long de l’année.
Au Canada, la pêche commence le 1er mai et se termine le 30 juin, période au cours de laquelle les homards sont les plus actifs de qualité optimale. C’est à ce moment-là que la carapace est dure et que le homard est le plus charnu. En revanche, les homards sont généralement en état d’hibernation statique durant les mois d’hiver, lorsque l’eau est froide. De plus, ils commencent à muer après le mois de juin, période au cours de laquelle ils sont mous et peu en chair.
Au cours de l’automne, le Maine devient le centre du monde du homard, les meilleurs crustacés étant capturés durant les mois d’octobre et de novembre.

Gestion responsable
Plutôt que de réglementer sa pêche en fixant des quotas, le Canada a imposé des limites sur les permis de pêche et un nombre maximum de pièges par détenteur de permis. Il existe également des restrictions quant à la taille minimale de débarquement des homards. En outre, tous les pièges sont marqués et équipés de dispositifs d’évasion intégrés, afin de relâcher les petits homards et poissons en toute sécurité. Les homards n’ayant pas la taille requise et les femelles œuvées sont également remis à l’eau. La pêche au homard canadienne est généralement considérée comme étant gérée durablement et certaines zones cherchent actuellement à obtenir une certification de la part du ‘Marine Stewardship Council’ (MSC).
Des mesures de gestion très similaires ont été prises afin de garantir la durabilité aux États-Unis, où la taille minimale de débarquement est de une livre (soit environ 454 g).


Perspectives du secteur

En 2013, les pêcheurs ont vu le prix du homard chuter en raison du nombre très élevé de captures. Toutefois, suite à la rigueur de l’hiver 2013/2014, la saison canadienne a démarré sur un mode mineur, provoquant une augmentation des prix.
Bien que les captures aient nettement augmenté suite au dégel, le secteur estime que le nombre total de captures sera inférieur à la quantité habituelle pour cette saison et que les prix devraient rester plus élevés.
Cette année, les pêcheurs et les industries de transformation seront également soutenus par un marché américain très demandeur en termes de queues de homard crues et de chair cuite.


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