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Plongeon dans le commerce des anguilles 2 minutes

  Déc 02, 2016

Depuis de nombreux siècles, les anguilles sont traditionnellement pêchées et élevées en vue d’être commercialisées et consommées vivantes, fraîches, congelées ou fumées. Elles font partie intégrante de l’héritage culinaire de nombreux pays, de l’Asie aux Amériques, en passant par l’Europe et au-delà.

La large diffusion de la consommation de ce poisson allongé est principalement due au fait que sa famille possède quelque 800 espèces, dont le poids varie de tout juste 30 grammes à plus de 25 kg. Les variétés les plus prisées incluent l’anguille d’Europe (Anguilla anguilla) et l’anguille du Japon (Anguilla japonica), la préférée de l’Asie orientale. En effet, la demande mondiale des anguilles est traditionnellement alimentée par l’Asie orientale, notamment par le Japon.

TENDANCES DE CONSOMMATION

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Japon représentait, il y a dix ans, 60 % de la consommation mondiale d’anguilles, contre un quart de ce chiffre actuellement. La FAO souligne qu’une grande partie de ce déclin est attribuable à la popularité croissante du produit dans les marchés de consommation non-traditionnels, alignée sur la tendance internationale de la cuisine asiatique en ferme croissance.

En parallèle, on pense que la production mondiale d’anguilles s’est désormais stabilisée et pourrait même avoir commencé à baisser, après 30 ans de croissance due au développement de l’élevage. L’anguilliculture représentait 95 % de la production totale en 2013. Là encore, la plupart de cette expansion s’est déroulée en Asie orientale, la Chine continentale étant responsable de près de 85 % de la production d’anguilles dans le monde puisqu’elle a atteint les 150 000 tonnes en 2012 et 2013.

LUTTE CONTRE LE DÉCLIN

En Europe, le nombre d’anguilles sauvages d’Europe a cependant considérablement diminué. Selon des estimations du Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM), jusqu’en 2011, le niveau de recrutement des civelles, à savoir le nombre de jeunes anguilles naissant tous les ans, ne représentait que 1 % de ce qu’il était avant les années 80. Et malgré une hausse importante de ce niveau depuis 2011, la quantité d’anguilles à tous les stades de leur cycle de vie reste très basse.

Et ce, malgré de nombreuses mesures introduites en vue de protéger les populations, y compris une législation européenne exigeant des États membres qu’ils appliquent des plans de gestion permettant à au moins 40 % des anguilles adultes de s’échapper des eaux intérieures pour rejoindre la mer, où elles peuvent frayer.

En 2007, des inquiétudes quant à l’impact du commerce international sur la variété européenne ont entraîné la réglementation des exportations à travers une entrée dans l’Annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Puis, en 2010, l’Union européenne a rendu illégale la vente d’anguilles pêchées en Europe vers des marchés situés hors du bloc. 

DÉFIS LIÉS À L’HOMME

Bien que les données des douanes et des saisies, ainsi que d’autres sources, aient révélé que de grandes quantités d’anguillons ont continué à être exportées illégalement depuis l’Europe, ainsi que les Philippines, l’Indonésie et également en Asie orientale au cours des dernières années, il est largement reconnu que c’est l’homme, et non pas la pêche, qui constitue la plus grande menace pour la survie des anguilles.

Les facteurs humains, tels que la suppression des habitats naturels des anguilles, l’augmentation des polluants marins, l’emplacement de barrières pour guider les migrations en amont et la mise en place d’hydroliennes et de pompes marines, ont tous eu un effet dramatique sur le nombre de poissons. On pense également que le changement climatique a joué un rôle dans ce déclin.

Malgré la baisse très médiatisée des populations d’anguilles européennes, des variétés sauvages plus abondantes sont disponibles. Pittman Seafoods s’approvisionne quasi totalement en anguilles en Nouvelle-Zélande et a accès à des pêcheries au Canada, ces deux pays étant fortement réglementés par les autorités.


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