Les antioxydants sont utilisés dans une grande variété d’ingrédients, dont les aliments pour hommes et pour animaux, afin de lutter contre les effets néfastes de l’oxydation. Le rôle principal des antioxydants est de protéger le corps contre les radicaux dits libres, des substances agressives libérées dans le corps lors de l’oxydation. Ils servent généralement à protéger les matières grasses et les huiles contre les effets pernicieux de l’oxydation.
En raison de leur teneur élevée en graisses polyinsaturées, les farines et huiles de poisson sont vulnérables face à l’oxydation et nécessitent par conséquent d’être protégées. Les farines de poisson sont encore plus sujettes à l’oxydation de par le fait qu’elles contiennent des oligoéléments. Pendant de nombreuses années, l’éthoxyquine a été l’antioxydant le plus efficace pour empêcher les lipides extrêmement insaturés des farines de poisson de subir un auto-échauffement et une auto-combustion potentiels lors de leur stockage et de leur transport.
C’est pour cette raison et en vertu d’autres risques que l’Organisation maritime internationale (OMI) stipule actuellement que l’utilisation d’un antioxydant tel que l’éthoxyquine est une condition obligatoire pour le transport maritime des farines de poisson.
Au sein de l’Union européenne, l’éthoxyquine est actuellement autorisée en tant qu’antioxydant, et la limite supérieure pour l’ensemble des antioxydants, qu’ils soient utilisés seuls ou associés, est fixée à 150 mg/kg de fourrage (Directive 70/524/CEE).
LIMITES ACCEPTABLES
En général, la farine de poisson représente 10 à 20 % du régime alimentaire des saumons d’élevage. Actuellement, l’UE n’a fixé aucune limite pour les niveaux d’éthoxyquine dans les saumons. Le Japon a une Limite maximale de résidus (LMR) de 1mg/ kg pour toutes les espèces de poissons, tandis que l’Organisation mondiale de la Santé a fixé la limite de la dose journalière acceptable (DJA) d’éthoxyquine à 0,005mg/kg. De plus, les résultats issus d’un programme de surveillance norvégien officiel ont établi qu’une consommation journalière de 300 g de saumon représenterait 4 à 15 % de la DJA.
NOTRE ENGAGEMENT
Outre qu’elles veillent à ce que la quantité d’éthoxyquine présente dans les saumons pêchés par Pittman Seafoods en Norvège et au Chili respecte les limites actuellement en vigueur, les analyses de laboratoires tiers concernant les niveaux d’éthoxyquine restent un élément clé de notre programme global de surveillance. Parallèlement, nous collaborons étroitement avec nos fournisseurs afin d’observer toute nouvelle réglementation issue de l’UE.
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